Rapport de priorisation des interventions de lutte contre la tuberculose et le VIH (2021-2023), PNLSH, PNLAT, 3/2020

La Guinée, avec une prévalence du VIH de1,5% en population générale, est classée parmi les pays ayant une épidémie de type généralisé (EDSG 2018). On note une tendance à la féminisation et une tendance à la baisse, entre 2012 et 2018. En effet, la prévalence en population générale est passée de 1,7% en 2012 puis à 1,5 en 2018 soit une réduction de 11,76% au cours des deux dernières enquêtes EDSG. Cette tendance n’est pas toujours à la diminution, mais varie en fonction de la tranche d’âge, du sexe, et de la région. En effet, tandis qu’on note une tendance à la baisse chez les femmes entre 2012 et 2018 (de 2,5% à 1,6%), la tendance est plutôt à la hausse chez les hommes de 15 à 49 ans (soit de 1,2% à 1,3%) représentant ainsi une augmentation de 8,33%. L’évolution dans les régions montre une tendance généralement à la baisse entre 2012 et 2018, sauf à Boké, Kindia et Nzérékoré. Les régions les plus touchées ayant une prévalence supérieure ou égale à celle nationale sont : Boké (2%), Kindia (1,8%), Conakry (1,7%), Labé (1,6%) et Nzérékoré (1,5%). Carte 2 : Prévalence nationale du VIH (15-49ans)

Lire plus

Guide technique de prise en charge de la tuberculose multi-resistante – 3e édition, PNLAT, PSI/FM, Action Damien, 9/2015

La tuberculose est un problème de santé publique en Guinée, comme dans tous les pays en développement. Le nombre de cas de tuberculose notifiés a augmenté régulièrement au cours de ces dernières années. Plusieurs raisons expliquent cette augmentation dont entre autres :
– L’augmentation de la pauvreté, – L’accroissement démographique ; – L’insuffisance de la couverture sanitaire – La faible accessibilité aux services de santé et; – L’impact de l’épidémie du VIH/SIDA.

Pour faire face à cette maladie, il est important de mettre en œuvre des interventions efficaces basées sur l’extension de l’application de la stratégie DOTS (traitement de courte durée sous supervision direct) et d’autres stratégies adaptées. La résistance aux antituberculeux est provoquée par plusieurs facteurs, mais c’est essentiellement un phénomène d’origine humaine. En général, un traitement inadéquat ou mal administré provoque une résistance, même si la TB-MR peut ensuite se propager d’une personne à l’autre

Lire plus

Guide technique de prise en charge de la tuberculose multi-résistante, 3e édition, PNLAT, FM, PSI, Action Damien, 9/2015

PREFACE
La tuberculose est un problème de santé publique en Guinée, comme dans tous les pays en développement. Le nombre de cas de tuberculose notifiés a augmenté régulièrement au cours de ces dernières années. Plusieurs raisons expliquent cette augmentation dont entre autres :
– L’augmentation de la pauvreté,
– L’accroissement démographique ;
– L’insuffisance de la couverture sanitaire
– La faible accessibilité aux services de santé et;
– L’impact de l’épidémie du VIH/SIDA.
Pour faire face à cette maladie, il est important de mettre en oeuvre des interventions efficaces basées sur l’extension de l’application de la stratégie DOTS (traitement de courte durée sous supervision direct) et d’autres stratégies adaptées.
La résistance aux antituberculeux est provoquée par plusieurs facteurs, mais c’est essentiellement un phénomène d’origine humaine. En général, un traitement inadéquat ou mal administré provoque une résistance, même si la TB-MR peut ensuite se propager d’une personne à l’autre.
La Tuberculose multi-résistante est devenue un défi important dans la lutte contre la tuberculose. Cependant, les multiples recherches dans le domaine scientifiques ont démontré que cette forme de la maladie peut être diagnostiquée et traitée efficacement.
Ceci nécessite la participation du personnel à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. Il est donc impératif d’’intégrer la lutte contre la tuberculose multi-résistance aux soins de santé primaires et que les interventions sur le terrain soient guidées par des directives claires et disponibles à tous les niveaux.
La guinée dispose d’un laboratoire national de référence depuis 1996 permettant le diagnostic des cas de tuberculose résistante mais c’est en 2006 que la prise en charge de la TB-MR a commencé grâce à l’implication du gouvernement et l’appui des partenaires.
Les nouvelles recommandations de l’OMS pour la détection rapide des cas et le traitement approprié ont été prises en compte par le PNLAT.
Ainsi, en 2011 le LNR s’est doté d’un appareil Gene Xpert permettant le diagnostic rapide de la tuberculose et la détection de la résistance à la rifampicine ; le nombre de cas

Lire plus