Tabagisme

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Promotion, sensibilisation, changements de comportement

Le manque d’activité physique serait responsable d’un décès sur dix à travers le monde, soit presque autant que le tabac et l’obésité.

Freins à l’exercice physique

Certains handicaps et contextes psychologiques et socioculturels sont un frein à l’exercice physique.

Les nuisances sonores le sont également : Une étude récente a conclu qu’une exposition chronique au bruit des transports (bruit d’avions et de véhicules au sol) peut défavoriser la pratique de l’exercice régulier et ainsi nuire à leur santé. La baisse d’activité physique est en suisse de 3,2 % pour chaque point sur l’échelle de gêne due au bruit. Même de faibles niveaux de nuisances sonores ont été associés à une baisse d’activité physique.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Activit%C3%A9_physique

Le tabagisme est l’« intoxication aiguë ou chronique de nature physiologique et psychique provoquée par l’abus du tabac ». Par extension, ce terme désigne également la consommation de tabac en général. Il est parfois spécifié tabagisme actif par opposition au tabagisme passif qui qualifie l’inhalation involontaire de la fumée de tabac contenue dans l’air environnant, ou l’inhalation de dépôts secondairement en suspension dans l’air (tabagisme résiduel). Outre la dépendance, le tabagisme est responsable de nombreuses maladies dont plus d’une dizaine de cancers différents et des maladies cardiovasculaires, qu’il soit actif ou passif. Le tabagisme est la première cause de mortalité évitable dans le monde, ce qui en fait un problème majeur de santé publique

Formes de consommation

Effet du mode prise sur l’absorption de la nicotine.

Le tabac est consommé de plusieurs manières :

  • fumé (cigarette, pipe, narguilé, cigare, cigarillo, bidî, en vrac à rouler, en joint – c’est-à-dire mélangé à du cannabis, mélangé avec de la mélasse parfumée dans un narguilé, etc.) ; lorsqu’il est roulé, le tabac peut être « au filtre », au « maroco » ou « au toncar » ;
  • prisé (par inhalation nasale) ;
  • mâché (ou « chiqué ») : par mastication ou en plaçant une boulette entre lèvre et gencive.

Toutes les formes sont aussi dangereuses. On constate un fort attachement des utilisateurs à leur marque de cigarette

L’OMS estime que 6 000 milliards de cigarettes sont produites dans le monde chaque année pour une consommation d’environ 11 milliards de cigarettes chaque jour. On compte plus d’un milliard de fumeurs dont 20 % environ sont des femmes. Plus de 80 % de ce milliard de fumeurs vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire

Conséquences sanitaires

Effets du tabac sur la santé.

 

Aspect d’un cancer (masse blanchâtre) survenu sur un poumon tabagique

Le tabagisme a un impact majeur sur la santé. Outre les problèmes de dépendance (évalués par le test de Fagerström), le tabagisme accroît le risque de survenue de maladies cardiovasculaires, de maladies pulmonaires ainsi que de nombreux cancers. Selon une étude de l’OMS publiée en mai 2017, il est responsable de plus de 7 millions de morts par an dans le monde, contre 4 millions au début du XXIème siècle, et pourrait être à l’origine d’un milliard de morts au cours du XXI siècle

Une étude publiée en 2013 montre que l’espérance de vie chez les fumeurs est réduite d’au moins 10 ans par rapport à un non-fumeur

Un fumeur sur deux qui n’arrête pas de fumer avant la fin de sa vie décédera d’une maladie liée au tabagisme

Le tabagisme pendant la grossesse a des conséquences pouvant être dramatiques pour la santé de l’enfant.

La consommation de tabac peut provoquer

  • une forte dépendance et des épisodes de craving, même longtemps après un sevrage ;
  • des maladies cardiovasculaires : maladie coronarienne, accident vasculaire cérébral, anévrisme aortique, artériopathie oblitérante des membres inférieurs ;
  • des cancers : cancer du poumon, cancer du larynx, cancer des voies aérodigestives supérieures, cancer de la bouche, cancer de la vessie, cancer de l’œsophage, cancer du rein, cancer du pancréas, cancer du col utérin, cancer du sein et cancer du pénis
  • des maladies respiratoires : bronchopneumopathie chronique obstructive, aggravation de l’asthme, augmentation du risque de pneumonie aiguë, histiocytose langerhansienne, syndrome d’apnées du sommeil ;
  • des maladies de la grossesse et de la petite enfance : placenta praevia, retard de croissance intra-utérin, mort subite du nourrisson, pathologies infectieuses bénignes ;
  • des maladies digestives : œsophagite, reflux gastro-œsophagien, ulcère gastro-duodénal, maladies du pancréas, aggravation d’une hépatite, aggravation de la maladie de Crohn ;
  • des maladies variées : aggravation de la dégénérescence maculaire liée à l’âge, aggravation d’une kératite, aggravation de l’acné, retard de cicatrisation, pseudarthrose, agueusie, anosmie ;
  • des problèmes dentaires : les « gros fumeurs » (fumant au minimum 15 cigarettes par jour) ont deux à trois fois plus de chances de perdre des dents que les non-fumeurs selon une étude européenne du Journal of Dental Research

L’arrêt de la consommation de tabac permet de réduire les risques significativement, et les bénéfices qui en découlent interviennent presque immédiatement

Le tabac à rouler, moins cher en Belgique et en France en 2018 que les cigarettes classiques en raison d’accises plus faibles, est également plus nocif que ces dernières, émettant de trois à six fois plus de particules fines cancérogènes

Dépendance et toxicomanie

Selon la commission Roger Henrion de 1995 : « les connaissances apportées ces dernières années dans le domaine de la neurologie et de la pharmacologie ne permettent pas de justifier la distinction actuelle entre drogues licites et illicites »

Le tabac entraine plus de problèmes de dépendance que l’alcool : environ 3 % des buveurs de bière ou de vin sont alcooliques alors qu’entre 80 % et 90 % des fumeurs sont dépendants

Selon les enquêtes et les pays, entre 57 % et 75 % des fumeurs souhaitent arrêter de fumer

Mais, contrairement à la plupart des psychotropes, le tabac n’entraîne pas de fortes modifications de conscience ; il n’empêche pas les activités habituelles de la vie en société.

Coût pour la société

Selon une étude de l’OMS publiée en mai 2017, le coût du tabagisme dans le monde, en termes de dépenses de santé et de perte de productivité, s’élève à plus de 1 400 milliards de dollars, soit 1,8 % du produit intérieur brut mondial

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tabagisme#:~:text=Il%20est%20parfois%20sp%C3%A9cifi%C3%A9%20tabagisme,’air%20(tabagisme%20r%C3%A9siduel).

3.4 Substances psychoactives/drogues

Renforcer la prévention et le traitement de l’abus de substances psychoactives, notamment de stupéfiants et d’alcool En 2016, moins de 1 % de personnes âgées de 15-49 ans ont fumé des cigarettes ou consommé des produits à base de tabac qui se fument ou non n’importe quand durant le mois ayant précédé l’enquête et 1,6 % de femmes âgées de 15-49 ans ont bu au moins une boisson alcoolisée n’importe quand pendant le mois ayant précédé l’enquête. Le tabagisme semble néanmoins assez répandu auprès des jeunes élèves guinéens. En effet, une enquête effectuée en 2001 dans les établissements scolaires avait donné une prévalence de 17 %.

Alcool, cannabis, ecstasy, héroïne, cocaïne, GHB, certains médicaments (anxiolytiques, hypnotiques, antidépresseurs…) sont des substances psychoactives qui agissent sur le cerveau.

Les substances psychoactives modifient l’activité mentale, les sensations, le comportement.

Leurs effets, risques et dangers varient suivant les produits et l’usage que l’on en fait.

Les raisons de consommer diffèrent selon chaque personne. Elles sont liées à son histoire, son état de santé, son environnement familial et social.

Consommer plusieurs de ces substances augmente considérablement les risque

Toutes les substances psychoactives agissent sur le cerveau, quelle que soit la quantité consommée. Leur usage occasionnel peut engendrer, selon le produit et la dose prise, des accidents graves voire mortels. Leur usage répété est le plus souvent nocif. Il provoque des dommages physiques, psychologiques et sociaux, réversibles ou non. Cet usage peut conduire plus ou moins rapidement à l’installation d’une dépendance et d’une éventuelle marginalisation.

Quelques situations et comportements à risque

  • Consommation précoce (en particulier avant 15 ans)
  • Tâches nécessitant une bonne maîtrise psychomotrice (conduite automobile, conduite d’engins,

Travail sur machines…)

  • Grossesse (toutes les substances  psychoactives   ont un effet néfaste sur le fœtus)
  • Association de plusieurs substances psychoactives
  • Nouvelle consommation après sevrage
  • Automédication abusive

La dépendance

Brutale ou progressive selon les produits, la dépendance est installée lorsqu’on ne peut plus se passer de consommer sous peine de souffrance physique et psychique.

Souffrance physique: l’organisme réclame le produit à travers la manifestation de symptômes (douleurs, tremblements…).

Souffrance psychique: tout l’emploi du temps s’organise autour du produit et de la quête de plaisir des premières prises.

Les substances psychoactives agissent sur les neuromédiateurs en modifiant les messages reçus par les récepteurs.

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